الاثنين، 13 سبتمبر 2010

Sami Fehri, Arbi Nasra, Mahdi Nasra ou le culte de la personne

Voila que le moi de Ramadhan vient de finir sont déballage que l'heure des bilans sonne déjà sur un paysage audiovisuel devenu une cible virale d'une pathologie vieille comme le monde dite le culte de la personne.

Scenario Sami Fehri, Réalisation Sami Fehri, au début du générique, à la fin du générique, à la fin de chaque épisode avec un fond de silence terrible. Ca n'aurais pas pu m'irriter davantage mais se présenter à la fin du feuilleton surgissant de nulle part et discutant avec une actrice pour la sauver de la connerie tunisienne, c'est vraiment trop, trop et trop.

Mais pour qui il se prend ce mec !?? J’espère que la faiblesse de son scénario et le vide des problèmes traités ne lui ont pas fait perdre la raison.

Le scenario justement; ne relate surement que ce que Sami Fehri a vécu dans son premier feuilleton Maktoub, ce qui fait de lui un perroquet relatant une maigre expérience.

Et puis le cas du clan Nasra est encore plus pitoyable.

Tout le mois de Ramadhan je n'ai jamais cessé d'entendre, « nos remerciements pour Arbi Nasra, Mahdi Nasra, nos remerciements pour le fondateur de la chaine... »

Mais qu'est ce que ce monsieur a fait!!!!!!!!!!!!!!!

C'est misérable vraiment on dirait un homme qui découvre d'un seul coup qu'il dispose d'un outil formidable de communication et qu'il arrive à faire des émissions et des feuilletons alors que c'est son boulot le plus naturel.

Jamais je n'ai entendu en France ou ailleurs qu’on remercie à chaque deux secondes le créateur de la chaine bien au contraire souvent ce sont des gens inconnus, et puis on remerciera Nasra pourquoi?!Si c'est pour le feuilleton Njoum ellil alors la merci!! Ce n’est pas pour moi.

Njoum Ellil est une dilatation de scènes vides et incohérentes ou on sent que le jour ou on a dit au réalisateur c'est fini il a du poussé un grand ouf de soulagement tellement il ne peut plus insérer des discussions ou des scènes d'ailleurs ceci qui explique cette fin débile ou encore le fait que la moitié des scènes sont sous techno dans une boite de nuit.

Le pauvre on l'a même obligé à filmer une jnéza du début jusqu'à la fin, quel calvaire!!

Tout cela me renvois à une faiblesse culturelle chez des gens ou un simple succès publique leur a tellement monté à la tète qu’ils se croient éligibles à je ne sais quoi.....

Réveillez vous messieurs vous faites juste votre boulot et il n y a rien d'exceptionnel.