J'ai toujours pensé dans ma solitude de réflexion existentielle que l'échec répété et systématique de nos joueurs lorsqu'ils passent professionnels en Europe était révélateur d'un grand malaise.
Imaginez que sur une éternité seulement deux joueurs dont Hatem Trabelsi et un deuxième dont je n'arrive pas à me souvenir du nom, surement parce que il n'existe pas, ont pu percer et pour cause que nous somme un peuple fragile et fragilisé.
On est fragile parce que le joueur professionnel gère son contrat en Europe comme un gain de Lotto ne pensant qu'à la richesse à venir après et non à l'évolution de sa carrière.
On est fragile parce que le joueur Tunisien est très sentimentale dans son approche en plus de sa nostalgie pour le couscous de maman ce qui lui laisse toujours la tête ailleurs au lieu de se concentrer sur son travail.
Et puis face au Cameroun c'est exactement une faiblesse mentale comme la dernière confrontation n’arrivant jamais à conserver un score surtout dans les rendez-vous importants ou au mieux on fait match nul avec beaucoup de souffrance par peur de prendre quatre buts.
Pourvu que ca arrive un jour.
Enfin, on est complexé je l'avoue face à ses grands des africains contrairement aux égyptiens qui ont toujours négocié leurs matchs face à ces équipes avec un ascendant psychologique que je pourrais qualifier sans amalgame de xénophobie positive.
Je suis malade aujourd'hui parce qu’à un moment de notre vie faire le point sur nos défaillances est certainement un dur exercice.
